Un colis bien mystérieux...

Mes chères lichettes d’emmental,

Après cette journée de farces interminables de mon cousin Traquenard, je m’étais à peine remis de mes émotions qu’une nouvelle énigme se présenta à moi! Scouit ! Voilà ce qui s’est passé…

Mercredi après-midi, en attendant la venue de mon neveu préféré, je m’étais bien confortablement installé dans mon canapé pour corriger le dernier roman d’un de nos auteurs. J’avais pris spécialement mon après-midi à l’Écho du Rongeur pour accompagner Benjamin à la parade du Carnaval ! J’étais concentré dans ma lecture quand on sonna à la porte. J’allais aussitôt ouvrir pensant qu’il s’agissait de Benjamin, mais à ma grande surprise, je constatais en ouvrant grand la porte qu’il n’y avait personne. Ni souriceau, ni souricette en vue, mais un paquet posé sur mon paillasson. Étrange me dis-je, je n’avais rien commandé et n’attendais aucun colis. À cet instant, devant la porte de ma maison, le paquet gisant encore sur le paillasson, je laissai libre cours à mon imagination… Était-ce un cadeau de Patty ? Ou un nouveau reportage de ma sœur Téa peut-être… Qui sait ? Une surprise de Benjamin ? Des beignets de Tante Margarine… ? Ah non ! Pas encore une blague de Traquenard ! Mais alors, peut-être était-ce un paquet explosif envoyé par mon ennemie de toujours Sally Rasmaussen… Mais de qui pouvait bien provenir ce paquet, et que renfermait-il ?

J’allai en avoir le cœur net et m’apprêtai à ouvrir le paquet quand je vis arriver Benjamin, accompagné de Pandora. Tous deux avaient revêtu leur beau costume de Carnaval ! Pandora était une superbe Princesse des glaces, et ressemblait comme deux gouttes d’eau à la princesse du roman de ma sœur Téa, tandis que Benjamin avait choisi d’être une Préhistosouris et tenait en ses pattes une grosse batte de baseball en bois en guise de matraque de chasse !

« Comment ça, Oncle Gé, tu n’es pas encore prêt ? Vite, vite, enfile ton déguisement, sinon on va être en retard à la parade ! » s’écria Benjamin.

Par mille mimolettes ! Mon costume de carnaval, je l’ai oublié au magasin de farces et attrapes ! Mais où avais-je donc la tête ?! Il fallait vite se dépêcher d’aller chercher le déguisement au magasin et se rendre aussitôt à la parade.

Sans perdre une minute de plus, je posai rapidement le colis sur la console de l’entrée et me précipitai dehors avec les souriceaux. Nous arrivâmes au magasin pile-poil à l’heure de fermeture, et nous dûmes même prier le gérant de nous laisser entrer pour enfiler mon costume. Mon déguisement endossé, nous voilà partis pour la fête la plus assourissante de l’année ! Cette fois, j’avais choisi un déguisement de comte vénitien, avec une perruque blanche et bouclée sur la tête et un masque au long nez, typique de la commedia dell’arte vénitienne ! Très vite, je m’imprégnai de mon personnage et saluai élégamment la foule de mes pattes gantées de blanc. Benjamin et Pandora se moquaient de moi, mais qu’importe, j’étais très fier de mon déguisement, d’autant plus qu’il se prêtait parfaitement au thème de cette année, le carnaval de Venise.

Au milieu de la foule, malgré la fête et l’amusement, je ne cessai de penser à ce mystérieux colis. J’étais persuadé qu’il s’agissait d’une nouvelle énigme à résoudre…

Amis rongeurs, pourquoi ne pas résoudre vous-même l’énigme de ce colis de carnaval ? Scouit ! Bien sûr, vous avez bien entendu ! Je vous propose d’inventer la suite de cette histoire et de nous la raconter dans un de vos articles. À votre tour de mener votre enquête et de découvrir le secret qui se cache derrière cet étrange paquet ! En serez-vous capables ? Ma petite queue frémit déjà d’impatience de découvrir vos récits.

À bientôt chers amis !

Geronimo Stilton