Poulposaure à bâbord !

Mes chers petits rongeurs au beurre salé,

Ce matin, à Sourisia, le soleil brillait, les fleurs souriaient et mes narines se réjouissaient d’une délicieuse odeur qui annonçait… que les vacances n’étaient pas loin !

Sentez-vous aussi l’approche des congés d’été ? Quelle est votre destination préférée ? Moi, c’est incontestablement la mer !

Ah la mer… nager dans la mer ! Savez-vous pourquoi nous nageons mieux dans la mer que dans un lac ? Parce que l’eau de mer est salée. Vous ne voyez pas le rapport ? Ouvrez grand vos oreilles, je vais vous l’expliquer.

Connaissez-vous le principe d’Archimède, ce grand savant de l’antiquité grecque ? « Tout corps (ça marche aussi pour les rongeurs), plongé dans un liquide, reçoit une poussée égale au poids du liquide déplacé. » Par exemple si vos fesses ont un volume de quatre litres… j’en vois qui se vexent… bon, disons trois litres, et que vous les plongez dans un lac, étant donné qu’un litre d’eau douce pèse un kilo, vous recevez une poussée vers le haut de trois kilos. Par contre si vous les plongez dans l’eau de mer, comme un litre d’eau de mer (parce qu’elle est salée), pèse plus lourd qu’un litre d’eau douce, vos fesses recevront une poussée plus forte, et donc vous flotterez mieux… donc vous nagerez mieux !

Ah cet Archimède, quel sacré rongeur !

La mer a toujours fasciné les hommes (et les rongeurs !). « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! », écrivait le grand poète, Charles Baudelaire.

Mais elle les a aussi diablement inquiétés ! Pensons à tous les monstres marins qui ont peuplé l’imagination des humains depuis l’aube des temps. Prenons par exemple la nymphe grecque Scylla, qui était d’une incroyable beauté. Le dieu Glaucos tomba amoureux d’elle, mais elle le repoussa. Glaucos demanda alors à la magicienne Circé de lui préparer un philtre d’amour, c'est-à-dire une boisson qui rend amoureux. Mais Circé, qui était elle-même éprise de Glaucos, concocta, à la place, un terrible poison. Glaucos versa le flacon préparé par Circé dans une fontaine, où Scylla avait coutume de se baigner. Celle-ci fut alors transformée en monstre hideux, avec douze moignons en guise de pieds, et six têtes, avec chacune trois rangées de dents ! Quand elle constata sa métamorphose, Scylla éprouva une telle colère qu’elle plongea dans la mer, et passa sa vie à terroriser les marins ! Figurez-vous qu’ayant attaqué le navire d’Ulysse, elle dévora tout crus, six de ses hommes d’équipage !

Brrr… je n’aimerais pas la croiser sur la plage !

Pourquoi est-ce que je vous parle de la mer ? Parce que je viens de publier un nouveau livre qui raconte le fantastique voyage sur l’océan de mon ancêtre préhistosourique, Geronimo Stiltonouth. Il s’intitule : « Poulposaure à bâbord ! »

En voici la présentation :

Piratrouk, le pirate le plus célèbre de la préhistoire, doit rentrer chez lui, dans les Îles Piratons. Geronimo Stiltonouth l’accompagnera au cours d’un voyage suprasouristique, aux confins des terres émergées, entre périls mégalithiques et monstres marins affamés…

Je vous souhaite une bonne lecture et beaucoup de rêves de délicieuses baignades… en attendant les vraies ! Mais je vous prie… évitez les monstres !

Je vous envoie plein de bisous salés,

Votre Geronimo